Aurélie Gendron

Mon parcours

Je suis née en 1978 dans la campagne profonde sarthoise. J’ai été confrontée très jeune à des angoisses métaphysiques importantes. Elevée dans une famille de confession catholique, j’ai longtemps fréquenté les bancs d’église et ses rituels en latin jusqu’à la communion solennelle.

C’est au cours de ces moments vécus avec beaucoup d’ennui que je tombais régulièrement dans un abîme. En effet, les messes étaient l’occasion inconsciente de venir pleurer d’abord ma mère malade et abandonnique et aussi pleurer l’amour dont nous sommes faits.

Baccalauréat en poche, je quitte ma campagne étouffante pour aller à Paris suivre des cours de théâtre au conservatoire du VIIIème arrondissement. Je fuis le dogme religieux, et explore les plaisirs de la vie parisienne. Un jour, je tombe sur le livre des morts tibétains qui m’a reconduite tout droit dans les mêmes angoisses qu’étant enfant. La vie n’a pas de saveur authentique, je sens une misère affective et ne trouve pas de sens à mon existence, cherchant le bonheur et la reconnaissance désespérément dans les relations amoureuses. Une amie que dis-je un ange me suggère de rencontrer une personne qualifiée pour m’aider mais pas une « psy occidentale ». Au bout du rouleau, j’y vais comprenant qu’il y a quelque chose que je dois comprendre en moi. J’ai passé presque cinq années à pratiquer le Lying chaque mercredi après-midi et à fréquenter les livres de Swamiji Pranjnanpad , d’Arnaud et Denise Desjardins quotidiennement. J’ai découvert une passion pour savoir qui je suis ?

Une paix relative s’installe et je me forme au shiatsu 2004 et à la dynamique émotionnelle exprimée 2012, entre deux je deviens mère d’un premier garçon Cyriel. Pendant quinze ans, je reçois des personnes en cabinet à Deauville où je pratique le Shiatsu et l’accompagnement psychologique. Je sens combien être une aidante, accompagner, soulager, m’aide à grandir et me galvanise. Mais, ce n’est toujours pas la grande joie, celle qui n’est pas causée par un objet extérieur car la reconnaissance je l’avais, l’amour des autres aussi, de moi-même beaucoup plus qu’avant… Je poursuis ma recherche intérieure et désire avec un feu incandescent percer le secret de la vie qui m’a fait venir sur cette terre et plus particulièrement de « qui suis-je sans mon histoire ? ».

Un autre ange ami me parle d’Éric Baret qui peut par la pratique du Yoga éventuellement m’amener quelques éléments de réponses. Au premier abord il ne se passe rien, enfin rien de spectaculaire. Je m’inscris à plusieurs séminaires, lis ses livres et je rentre dans le travail corporel sans réaliser qu’une évidence se révélait.

Depuis cette rencontre avec la tradition tantrique du shivaïsme du Cachemire, une intégration de notre véritable nature s’actualise imprégnant ma vie d’un parfum silencieux, innommable, doux où la réponse à ma question n’a plus de prise.

Aujourd’hui je poursuis mon chemin de thérapeute intégrative en couplant l’approche corporelle du yoga du Cachemire avec « le travail ou the Work » de Byron Katie (dont l’assistante Française m’enseigne la facilitation). J’ai eu un autre garçon Armand et vis avec un compagnon remarquable près de Caen.

Ce qui me tient à cœur à présent c’est de vous aider à vous rencontrer dans l’essence de votre être. En partant de là où vous en êtes. Au cœur de ce qui vous blesse, vous tourmente, vous brise se trouve la porte vers le cœur. Je me tiens totalement disponible pour accueillir, entendre, soutenir, clarifier vos difficultés et cheminer ensemble afin que la vie soit véritablement libre, légère et reflète l’amour dont vous êtes faits.

Votre bien dévouée Aurélie