Le lying

C’est Swamiji Prajnanpad (1891-1974) sage Hindou qui a mis au point cette pratique psycho-spirituelle et occidentalisée grâce en parti à Arnaud et Denise Desjardins dans les années 80.

Elle se pratique allongée et au moyen d’un processus de détente progressive, la personne est amenée à explorer les profondeurs de son inconscient en laissant celui-ci exprimer les émotions réprimées depuis plus ou moins longtemps.

Le psychopraticien se tient à côté entièrement dévoué à l’écoute. Sans chercher à orienter la personne, il est dans sa posture un lien ressource essentiel. Patience, amour, bienveillance sont de rigueur afin que l’écouté ait accès à ce qui parfois semble fermé à double tour.

Cette abréaction vécue pleinement sans répression ni jugement va potentiellement laisser apparaître de multiples prises de conscience. Ceci est un grand moment ! Un espace infini fait jour au-dedans et çà respire avec une grande autonomie, un parfum de paix jamais connu.

Aussi, arrive un moment où le Lying n’est plus nécessaire mais pour autant le cœur doit s’ouvrir encore plus vers l’impersonnel. En effet, il est important de se rendre compte qu’une fois la clarification des conflits personnels accomplie, la compréhension doit se poursuivre et s’incarner au sein de la communauté humaine et ce jusqu’au jour il n’y a plus d’efforts à fournir car plus de sentiment d’être séparé (de soi-même, des autres ; vieux ,pauvres, riches, infirmes, mendiants, hommes politiques ,religieux, animaux, végétaux …) La vie devient alors un champ d’exploration riche, pétillante et intime.

Je cite Swamiji « le seul but de la vie humaine est d’aimer de manière si totale que l’on arrive à voir tous comme un ».

Quelle merveilleuse aventure à laquelle je vous convie de tout cœur.

Référence biblio : L’expérience de l’unité, L’art de voir, Les yeux ouverts. Edition L’Originel